Nathalie Roy, lors de son assermentation de ministre le 18 octobre dernier.
Photo : Émilie Nadeau
Ministre de la Culture et des Communications du Québec depuis la semaine dernière, Nathalie Roy dit se sentir privilégiée et prête à relever ses nouveaux défis.
RADIO-CANADA
C’est un privilège! Le premier ministre François Legault m’a fait un cadeau incroyable! Parce que la culture, les communications et la langue française, il y a rien de plus beau! Et pour moi, c’est un retour aux sources
, se réjouit l’Estrienne d’adoption, qui a aussi été nommée ministre responsable de la langue française.
Née à New-Carlisle, tout comme René Lévesque, Nathalie Roy a passé son enfance à Rimouski pour ensuite suivre ses parents à Sherbrooke, où elle a fait ses études au secondaire, au cégep et à l’université, notamment en droit. C’est aussi en Estrie qu’elle a commencé à exercer son métier de journaliste culturelle, la raison principale pour laquelle elle souhaitait y accorder sa toute première entrevue à Radio-Canada en tant que ministre.
Quand j’ai commencé en 1990, c’était chez vous, à CKSH, l’antenne de Radio-Canada. Je reviens à mes premières amours. Ça me touche. Quand vous commencez une profession que vous embrassez avec passion et qu’on vous confie les arts et spectacles, c’est extraordinaire!
Nathalie Roy dit avoir un amour profond et sincère pour les artistes, mais aussi pour les artisans qui oeuvrent dans l’ombre du milieu.
Je connais les heures, je connais l’investissement qu’ils mettent dans leur travail et je sais que ce sont des passionnés. Travailler pour eux, à promouvoir ce qu’ils et elles font, c’est du bonheur
, insiste-t-elle.

Nathalie Roy, en 1990, lors de ses débuts à Sherbrooke à CKSH, une station Cogéco, et à la télévision de Radio-Canada.
Face à Internet
Si les défis s’avèrent multiples au sein de son ministère, Nathalie Roy estime qu’Internet et tout ce qui touche les plateformes numériques demeurera le plus important du 21e siècle. La ministre souhaite trouver une forme d’équité et de justice envers ces secteurs qui n’ont pas de frontières afin notamment de protéger la culture francophone.
Sa priorité sera toutefois de respecter l’un des premiers engagements de la CAQ en culture : la mise en place de deux sorties culturelles par an dans toutes les écoles du Québec et l’achat de livres neufs pour garnir les bibliothèques scolaires.
Achetons des livres! Nous allons le faire. Nous allons tenir parole. Et la culture, ça commence par quoi? Par les livres, par la lecture. Ça, c’est un engagement ferme!