Bilan de session parlementaire du caucus de la CAQ en Montérégie: la CAQ continuera de se porter à la défense des enfants et des enseignants.
(BOUCHERVILLE, 7 décembre 2015) – Au terme de cette session parlementaire à l’Assemblée nationale, la députée de Montarville, Nathalie Roy, accompagnée de ses collègues de Chambly, de Borduas, d’Iberville et de Saint-Hyacinthe, a indiqué qu’elle est plus que satisfaite de toutes les avancées obtenues par sa formation politique au cours derniers mois. Toutefois, force est d’admettre que l’automne s’est déroulé sous le thème des compressions en éducation.
«Le gouvernement libéral n’obtient pas la note de passage», a précisé Nathalie Roy. «Les compressions imposées par les libéraux au système d’éducation québécois mettent l’avenir de nos jeunes les plus vulnérables en danger, particulièrement les enfants en difficulté d’apprentissage», a-t-elle déploré. La députée caquiste s’est dite d’autant plus préoccupée par les impacts de ces décisions, puisque la Montérégie est la région qui connait présentement la plus importante croissance démographique au Québec.
«Tout l’automne, nous avons vu des chaînes humaines se former autour des écoles. C’est extrêmement révélateur de la situation actuelle. Chaque jour, nous tentons de ramener ce gouvernement à la raison, mais il refuse catégoriquement de reconnaître que l’éducation est le moteur d’une société. De plus, le gouvernement libéral refuse de valoriser la profession enseignante. Nos enseignants sont des modèles pour nos enfants. Ce sont eux qui préparent la prochaine génération, celle qui bâtira le Québec de demain. C’est une société bien éduquée qui assurera le plein épanouissement et la prospérité du Québec », a insisté Nathalie Roy, également présidente du caucus de la CAQ.
La circonscription de Montarville n’a pas échappé au manque de vision et d’ambition du gouvernement en matière d’éducation. D’ailleurs, «les effets des coupures se font encore sentir dans nos écoles», a regretté Nathalie Roy.
«Seulement à la Commission scolaire des Patriotes (CSP), cinq postes de conseillers pédagogiques, deux de psychologues et un de psychoéducateur ont été abolis depuis l’arrivée au pouvoir des libéraux. À cela s’ajoute l’abolition de l’aide aux devoirs pour les élèves, une mesure prise à contrecoeur par la direction. On voit bien que l’entêtement du ministre de l’Éducation n’a pas de limites. Au lieu d’écouter les cris d’alarme des parents et des enseignants du réseau scolaire, au lieu de faire preuve de compassion, il exécute aveuglément les ordres provenant du président du Conseil du trésor », a ajouté Nathalie Roy.
Selon son collègue Jean-François Roberge, député de Chambly et critique de la CAQ en matière d’éducation, une telle réduction de ressources aura inévitablement des impacts directs sur la réussite scolaire des élèves. « Le ministre met à mal non seulement les enfants qui sont actuellement assis sur les bancs d’école, mais également les futures générations d’élèves. L’aide qu’on coupe cette année à tous ces enfants leur manquera pour longtemps et les prochaines cohortes en subiront aussi les contrecoups », a souligné Jean-François Roberge.
Finalement, la députée de Montarville, Nathalie Roy, a fait savoir que l’injection de 20 millions de dollars pour l’année financière en cours en éducation, annoncée lors de la dernière mise à jour du gouvernement, ne réparera malheureusement pas les pots cassés. En effet, depuis l’arrivée au pouvoir des libéraux, il y a un manque à gagner de 621 M$ en éducation, compensé d’un maigre 20 M$ cette année et d’un hypothétique 80 M$ par année.
« Je tiens sincèrement à remercier les différents acteurs du réseau de l’éducation pour le travail titanesque accompli en ces temps particulièrement difficiles. C’est extraordinaire de constater à quel point leur passion est porteuse d’espoir pour le Québec », a conclu Nathalie Roy.
Sur la photo, le caucus de la CAQ (Montérégie) : Jean-François Roberge, député de Chambly, Claire Samson, députée d’Iberville, Nathalie Roy, députée de Montarville, Chantal Soucy, députée de Saint-Hyacinthe, et Simon Jolin-Barrette, député de Borduas.
– 30 –
Source :
Alexandre Lahaie, attaché de presse
Bureau de circonscription de la députée de Montarville