Bilan de la session parlementaire «Pendant que Pauline Marois est en mode reculons, Philippe Couillard est en mode hibernation» – François Legault
(Québec, le 14 juin 2013) – Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, et le leader parlementaire du deuxième groupe d’opposition, Gérard Deltell, ont dressé vendredi le bilan de la dernière session parlementaire à l’Assemblée nationale. Ils ont constaté que pendant que leur formation politique a été active tout au long de la session en proposant de nombreuses mesures, le gouvernement péquiste a continué de reculer sur ses engagements électoraux, tandis que Philippe Couillard est demeuré silencieux sur les questions qui préoccupent les Québécois.
« Cette session parlementaire aura été marquée par une première ministre qui détient désormais le record de vitesse pour le nombre d’engagements reniés. Du maintien de la taxe santé libérale au régime de redevances minières en passant par les multiples nominations partisanes, Pauline Marois a accumulé les reculs les uns après les autres », a déclaré François Legault.
Par ailleurs, le chef de la Coalition Avenir Québec a également déploré que le gouvernement péquiste ait décidé de boucler son budget en multipliant les hausses de taxes de toutes sortes. « Pauline Marois a maintenu la taxe santé, ajouté des paliers d’imposition, annoncé une taxe vieillesse en plus de projeter des hausses des taxes sur l’essence et sous-traité des hausses de taxes majeures dans presque toutes les commissions scolaires du Québec. La première ministre taxe plus vite que son ombre », a dénoncé le chef de la Coalition.
Philippe Couillard est en mode hibernation
Pendant que le gouvernement péquiste multipliait les reculs et les hausses de taxe, le parti libéral de Philippe Couillard a adopté la stratégie de l’hibernation. Pour le chef de la Coalition Avenir Québec, cette tactique va se retourner contre le successeur de Jean Charest. « Depuis l’élection de Philippe Couillard, le parti libéral n’a rien proposé de nouveau. On ne peut pas se cacher, ne rien faire et attendre que le pouvoir nous tombe du ciel. Les Québécois s’attendent à bien plus d’une opposition officielle, surtout dans un parlement minoritaire », a affirmé François Legault.
« Philippe Couillard a décidé de fuir les journalistes du Parlement et se réfugier en Gaspésie lorsqu’il a été confronté aux questions sur son ami Arthur Porter. Tout comme Pierre Moreau lui avait reproché durant leur course à la chefferie, il n’a amené aucune nouvelle idée et a refusé tous les débats, notamment sur la gouvernance de Montréal ou les poursuites envers les entrepreneurs qui nous ont volés. Sur tous les sujets, Philippe Couillard a peur de se mouiller », a renchéri Gérard Deltell.
« Le chef libéral a amené quelques rares idées qui se sont toutes transformées en flop. Il a annoncé son intention de réintégrer Nathalie Normandeau, alors qu’elle a admis avoir accepté des cadeaux d’un entrepreneur. Il a déclaré vouloir rouvrir le débat constitutionnel, alors que personne au Québec ne veut en entendre parler actuellement. Il a tenté d’empêcher la tenue d’élections à date fixe lors d’une fête juive, alors que même les juifs ne s’en vexaient pas. Il a tenté d’empêcher l’abolition des primes de départ des députés, alors que tout le monde le réclame. Ça ne fait pas sérieux », a ajouté le chef de la Coalition Avenir Québec.
Une opposition active et constructive
Pour le chef et le leader de la Coalition Avenir Québec, le deuxième groupe d’opposition a démontré tout au long de la session parlementaire qu’il était possible de critiquer les actions du gouvernement tout en proposant de nouvelles idées.
« La Coalition a proposé cinq projets de loi au cours des derniers mois, notamment pour mieux encadrer les nominations partisanes, protéger les dénonciateurs et étendre les pouvoirs du Vérificateur général du Québec. Nous avons également mis de l’avant un projet de relance économique du Québec sans précédent avec le Projet Saint-Laurent, qui permettra de rattraper l’écart de richesse entre le Québec et le reste du Canada, qui ne fait que s’aggraver sous la gouverne du Parti Québécois. Nos députés se sont aussi distingués en suggérant notamment de moduler les frais de scolarité en fonction du type d’université et du type de programme, en proposant de réduire le nombre d’élus et d’arrondissements à Montréal, en convoquant le DG du CHUM devant les parlementaires et en faisant pression sur le gouvernement dans le dossier des commissions scolaires », a rappelé Gérard Deltell.
« Cette attitude proactive ne nous a toutefois pas empêché de poser des limites à l’action gouvernementale lorsque celle-ci allait à l’encontre de nos principes. Dans tout le débat sur le projet de loi 14, c’est grâce à nous si le gouvernement péquiste a reculé sur sa volonté d’empêcher les enfants de militaires d’aller à l’école anglophone ou de retirer le statut bilingue de certaines municipalités. Nous avons également été les premiers à signifier au gouvernement Marois que son projet de Banque de développement économique du Québec n’avait ni queue ni tête et que sa ministre devait retourner faire ses devoirs », a expliqué le leader parlementaire de la Coalition.
« Je suis fier du travail accompli par mon équipe. En tant que véritable parti de l’économie, nous avons fermement défendu l’intérêt des Québécois en talonnant le gouvernement péquiste sur ses hausses de taxes, la chute des investissements privés et son allergie au développement de nos ressources pétrolières. Sur le thème de l’intégrité, nous avons réclamé haut et fort des poursuites pour récupérer l’argent volé par des entreprises citées devant la commission Charbonneau. Nos députés ont été de tous les combats et continueront de l’être dès la rentrée en septembre », a conclu François Legault.

